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Bonjour du Quercy Blanc,
Coup de projeteur sur Jean-Louis Le Breton, lauréat de la 13eme édition du premier Prix littéraire de l'année.
Décerné le 1er janvier 2016 à la première seconde, ce prix du Salon du livre du net ( http://www.salondulivre.net
) fut donc également le "PREMIER ACTE" en la commune nouvelle Montcuq-en-Quercy-Blanc !
46800 Montcuq étant devenu à cet instant-là 46800 Montcuq-en-Quercy-Blanc.
Jean-Louis Le Breton, l'a emporté avec le roman "Le libre choix de Clara Weiss", édité en 2015 chez Passiflore, jeune maison d'édition (8eme année) située à Dax (40100).
Belle et passionnante interview d'un auteur conscient d'être entré dans "la force de l'écriture"...
Oui, il faut du temps pour vraiment "se trouver", et d'abord affuter de nombreuses années sa plume...
Et le temps est notre bien le plus précieux, comme le remarquait déjà Sénèque...
Stéphane Ternoise, pour le salon du livre du net :
- Vous pratiquez la littérature sous différentes formes, pouvez-vous nous emmener dans un tour d'horizon de vos univers ? En repartant même des premières publications.
Jean-Louis Le Breton :
J'ai toujours baigné dans le monde des livres depuis mon enfance. Après des études de lettres, j'ai travaillé comme libraire dans les années 70. Puis comme lecteur aux éditions Denoël avec Elisabeth Gille (la fille d'Irène Némirovski) qui dirigeait la collection Présence du Futur. Puis j'ai démarré une carrière de journaliste (entre autres aux « Nouvelles littéraires ») qui se poursuit aujourd'hui. J'ai été passionné par la Science-fiction (je le suis moins), par les polars, par l'argot du 19e siècle, etc. Au Panthéon de mes auteurs je place des gens comme Jean Vautrin, Céline, Edmond Rostand, San-Antonio, Alphonse Boudard, Jehan Rictus...
- Depuis 2009, vous publiez donc chaque année un roman policier, vous avez ajouté depuis 2012 au moins une pièce de théâtre et en 2015, "Le libre choix de Clara Weiss", l'écriture est devenue votre activité à plein temps ?
- L'écriture... journalistique est une activité à plein temps du fait du magazine que je dirige : le Canard Gascon, un magazine d'information locale et régionale qui existe depuis onze ans ! J'avais écrit pas mal de nouvelles de science-fiction dans les années 80. En 2009, l'envie de passer au roman m'a chatouillé les phalanges. Depuis, ça n'a pas cessé. J'ai publié une douzaine de livres dont neuf romans et j'ai écrit six pièces de théâtre qui ont toutes été jouées dans le Sud-Ouest.
- Comment en arrive-t-on à écrire sur le suicide assisté, certes avec la restriction du cas d'une malade incurable en totale lucidité face au dérèglement généralisé ?
- L'idée de départ était plutôt d'écrire sur l'accompagnement d'une personne en fin de vie, suite au décès de mon père, mort de la maladie d'Alzheimer. Ensuite, lors d'un dîner entre amis, j'ai rencontré une psychologue suisse qui m'a parlé des « burn out » de ses clients. Je tenais les fils de mon histoire. La Suisse étant l'un des pays où le suicide assisté est autorisé, il n'y avait plus qu'à dérouler... L'imagination a fait le reste.
(...) (interview en intégralité : http://www.salondulivre.pro/salondulivre9.html
- Après ce roman où malgré le détachement de la narration dans les premières pages, l'auteur ne doit pas pouvoir sortir indemne : la vie, la mort, pouvez-vous nous en résumer l'essentiel, de ces conditions humaines ?
- Le roman aborde trois thèmes : l'accompagnement de personnes en fin de vie, le suicide assisté et l'euthanasie. Pour autant, on ne baigne pas dans le pathos car les deux personnages sont des amoureux de la vie et savent prendre du bon temps...
(...)
- Avez-vous senti une réticence à entrer dans ce roman par exemple chez celles et ceux qui vous suivent dans vos romans policiers ?
- Clairement, le sujet fait peur. Les lecteurs de mes polars aiment se détendre et je pense leur apporter de la bonne humeur. Avec Clara Weiss, on est dans un autre registre beaucoup plus émotif. Mais, dans le style d'écriture, j'ai repris certains codes du polar (utilisation de l'argot, personnage principal un peu usé par la vie, etc.)
- Quelles sont les réactions de vos lectrices et lecteurs ?
- Celles et ceux qui franchissent le pas sont unanimes : le livre les a vraiment touchés. Les 80 premières pages sont une mise en condition. « Dès lors qu'on entre dans le huis-clos des deux personnages, on ne peut plus lâcher le livre jusqu'à la fin », me disent-ils.
- Un romancier doit pouvoir parler de tous les sujets, pour questionner, comprendre la société ?
- Bien évidemment. Il est d'ailleurs assez jouissif pour celui qui écrit d'avoir sous la main le plus vaste champ des possibles. Mais un sujet n'a jamais fait un roman. Il faut encore laisser l'imaginaire l'investir et amener son propre style d'écriture. Je suis très attaché à ce dernier point. Le style est, pour moi, aussi important que le sujet.
- Après ce roman, est-ce facile de repartir sur un autre sujet ? Quel sera le genre et le thème du prochain livre ?
(...)
- Quelles relations entretenez-vous avec vos collègues écrivains ? Vous perçoivent-ils plus journalistes, éditeur ?
- Les écrivains que je connais sont ceux rencontrés dans des salons. Je vais souvent vers eux pour leur demander un exemplaire de leur livre afin de le chroniquer dans mon magazine. J'aime leur faire plaisir...
(...)
La présentation du livre et du prix : http://www.salondulivre.net/aquitaine.html
L'intégralité de sa longue interview, ainsi que celle, plus courte, de ses éditrices : http://www.salondulivre.pro/salondulivre9.html
Suite à la belle déclaration d'amour de l'auteur à ses éditrices, je les ai interrogées...
Florence Defos du Rau et Patricia Martinez. Réponses fournies par la première au nom de leur maison.
- En quelques phrases, l'histoire de Passiflore ?
- C’est l’histoire d’une rencontre entre trois amies et d’une même passion pour les mots, les livres et la lecture.
- Le choix de publier un livre se déroule de quelle manière ?
- En ce qui concerne les romans, le manuscrit est lu par l’une d’entre nous et s’il a suscité un intérêt il est lu par les deux autres ainsi que par d’autres membres du comité de lecture...
(...)
- Comment définiriez-vous la relation éditrice-auteur ?
- Nous avons une grande proximité voire une complicité avec nos auteurs que nous associons à toutes les étapes du projet d’édition et de diffusion. Cela va de l’indispensable travail sur le texte qui peut prendre des mois, au choix du titre, de la couverture, de la 4e puis à la promotion et à la communication (interview, dédicace, rencontre, lecture…). Nous sommes très en lien les uns avec les autres.
(...)
- Comment se déroule la distribution ?
- Nous avons délégué la distribution à la société Pollen qui distribue nos ouvrages sur l’ensemble du territoire national et quelques pays francophones.
Pour nos ouvrages bilingues français/espagnol, nous avons des distributeurs en Espagne.
- L'équilibre financier puis la rentabilité d'une "petite maison d'édition", c'est possible ?
- Très difficile…
- Jean-Louis Le Breton nous a expliqué les difficultés de médiatisation d'une partie de son catalogue en auto-édition mais également l'absence des médias influents pour son roman "Le libre choix de Clara Weiss" édité chez vous.
Ne pensez-vous pas que la vraie fracture ne se situe pas entre l'auto-édition et "l'édition traditionnelle" mais entre "les mastodontes" liés aux médias de différentes manières et "les artisans du livres", qu'ils soient modestes éditeurs ou totalement indépendants ?
- Nous n’approuvons pas l’auto-édition qui, à notre avis tire l’édition vers le bas. Aujourd’hui, n’importe qui peut publier son propre ouvrage sur le net, ou le faire imprimer à son compte. Ces ouvrages ne passent par aucun filtre, ne sont donc pas retravaillés et sont souvent de qualité moyenne, ce qui n’est pas le cas des polars de Jean-Louis. De plus ils se heurtent très vite au problème de la diffusion et de la distribution...
(...)
La présentation du livre et du prix : http://www.salondulivre.net/aquitaine.html
L'intégralité de sa longue interview, ainsi que celle, plus courte, de ses éditrices : http://www.salondulivre.pro/salondulivre9.html
Avec également des photos de sa pièce de théâtre "La Gabare du Pacherenc".
Amitiés,
Stéphane
Stéphane Ternoise
http://www.écrivain.com
Contact postal éditeur : Jean-Luc Petit - BP 17 - 46800 Montcuq en Quercy Blanc - France
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Votre avis
- le 12 mars 2016 à 22 heures 11
par marie-josée : Bonjour,
Je vous remercie mais j'ai abandonné le journalisme.
Cordialement,
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